Le Train Zéro de Iouri Bouïda - TGP de Saint-Denis





Mise en scène et scénographie : Aurélia Guillet

Avec Miglen Mirtchev

Son : Jérôme Castel

Lumières : Thibault Gaigneux et Aurélia Guillet

Le Train Zéro raconte les derniers jours d’une colonie ferroviaire, au fin fond d’une URSS presqu’imaginaire et pourtant si familière. Ce texte écrit en 1997, culte pour ses lecteurs, reste pour beaucoup à découvrir. Au cœur d’une mise en scène alliant paysages sonores, vidéo et clairs obscurs, Miglen Mirtchev incarne Ivan Ardabiev, dernier habitant de ce lieu déserté que celui-ci refuse de quitter. Au seuil de sa mort, il convoque les souvenirs d’une vie toute entière vouée au passage quotidien et mystérieux du Train Zéro. Les êtres qu’il évoque sont tellement pris par leur désir de vie, d’amour, de compréhension ou d’acceptation, que leur vitalité saisit bien au-delà du contexte historique. Comme une métaphore de ce qui fait sens ou non, une parabole de la résistance de l’humain.

« Au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, Aurélia Guillet signe une très belle adaptation du roman de Iouri Bouïda. (…) Miglen Mirtchev joue Ivan Ardabiev, il est impressionnant : très grand, musclé avec un visage rond presque lunaire et des mains dont la force n’égale que la douceur. C’est rare de voir une telle nature au théâtre. (…) Aurélia Guillet le met en scène dans des paysages mouvants comme les éclairages et la vidéos qui suggèrent les affolements, les renoncements et les attentes d’une petite comunauté.» Brigitte Salino, 23 janvier 2020, Le Monde.

« Adapté par Aurélia Guillet, Le Train Zéro, une nouvelle du Russe Iouri Bouïda, signe une fable bouleversante sur la fin d’un monde. (…) Avec un minimum de moyens – des lumières mouvantes, une table et quelques autres objets qui apparaissent et s’évanouissent au fil de la pièce, et des sons qui soulignent les luttes et les renoncements d’Ivan – il se fraie un beau et large chemin dans notre époque.» Anaïs Héluin, 22 janvier 2020, Politis.

« La force de l’adaptation conçue par Aurélia Guillet avec la complicité de l’acteur Miglen Mirtchev , c’est de nous raconter l’histoire à travers un seul personnage Ivan Ardaniev dit Vania.(...) En maillot de corps, avec son physique de colosse, son léger accent, ses mains à la fois gigantesques et ourlées de légèreté, avec cette once de féminité qui sort toujours du corps des grands acteurs, Miglen Mirtchev est prodigieux de justesse, sobrement intense. » Jean-Pierre Thibaudat, 15 janvier 2020, Médiapart.

« Métaphore saisissante que celle d’un train filant vers l’inconnu et drainant avec lui les souvenirs de toute une vie.(...) L’acteur Miglen Mirtchev incarne Ivan Ardabiev avec une présence rare, rude et tendre à la fois, obstiné et rêveur. Il entre doucement dans les plis de sa mémoire et sa voix rocailleuse s’accorde intensément à son regard. » Fabienne Arvers, 17 janvier 2020, Les Inrockuptibles.

« Entre narration et incarnation, accompagné de voix off qui donnent une existence à tous les fantômes qu’il convoque au cours de son monologue, Miglen Mirtchev chemine avec élégance et profondeur dans cette obscurité qu’il excelle à remplir de lueurs. » Anaïs Héluin, 11 janvier 2020, Scèneweb.

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