Mise en scène et scénographie : Aurélia Guillet Avec Miglen Mirtchev Son : Jérôme Castel Lumières : Thibault Gaigneux et Aurélia Guillet Le Train Zéro raconte les derniers jours d’une colonie ferroviaire, au fin fond d’une URSS presqu’imaginaire et pourtant si familière. Ce texte écrit en 1997, culte pour ses lecteurs, reste pour beaucoup à découvrir. Au cœur d’une mise en scène alliant paysages sonores, vidéo et clairs obscurs, Miglen Mirtchev incarne Ivan Ardabiev, dernier habitant de ce lieu déserté que celui-ci refuse de quitter. Au seuil de sa mort, il convoque les souvenirs d’une vie toute entière vouée au passage quotidien et mystérieux du Train Zéro. Les êtres qu’il évoque sont tellement pris par leur désir de vie, d’amour, de compréhension ou d’acceptation, que leur vitalité saisit bien au-delà du contexte historique. Comme une métaphore de ce qui fait sens ou non, une parabole de la résistance de l’humain. « Au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis,
Mise en scène et lumière : Aurélia Guillet Avec Thomas Champeau Son : Jérôme Castel avec Aurélia Guillet Production : Image et 1/2, Festival de Caves Le Réveil d’un homme est une proposition qui s’inspire, principalement, du Rêve d’un homme ridicule de Dostoïevski. Nous y reprenons la trame proposée par Dostoïevski, à savoir l’histoire d’un homme qui veut se suicider mais qui, au lieu de se tuer, s’endort, fait un rêve et se réveille animé du désir de vivre. Fiction sur ce qui peut rendre espoir à un être pris dans la spirale d’un nihilisme solitaire. A travers son rêve, cet homme fait l’expérience comme d’une énigme qui se révèle à lui et le fonde secrètement. Le rêve que fait cet homme lui ouvre un espace de confrontation à lui-même. Il y fait l’expérience d’une « désidéalisation », qui n’est pas une résignation mais bien la reconquête de son sentiment d’existence. « Dans la pénombre, au plus près du public qui s’est installé sur les deux rangées de chaises ser